Claudine Suret-Canale l’artiste-peintre de l’infini.

Publié le 15 Juin 2013

    C’était au départ l’une des visites amicales du délégué du ministère de la culture à Safi Mr Saïd CHAMSI pour discuter de la question culturelle dans la province.  La visite a pris un autre chemin ; celui de la découverte et l’émerveillement en la présence d’une exposition d’une artiste française que son cœur regorge un grand amour pour l’Afrique le continent et la mère. Son amour est comparable aux transports véhiculés par les différents écrits poétiques de SENGOR.  Je n’ai  pas raté l’occasion de voir son œuvre avec un œil artistique.

Claudine Suret-Canale  l’artiste:

       ARTISTE-FRANCAISE.JPG     Claudine Suret-Canale est fascinée par la nature dès l’âge de l’enfante qu’elle était, cet amour pour la nature la conduit à représenter l’espace aimé surtout après que son père lui fait visiter des expositions. Les années qu’elle a vécues en Afrique, où  elle a pu trouver l’équilibre émotif qu’elle cherchait vainement ailleurs, étaient d’un impact extraordinaire puisqu’elles renforçaient en elle  cet attachement à la peinture.  Elle y  a trouvé refuge et quiétude de l’esprit et de  l’âme après qu’elle ait été victime d’un accident dont elle garde encore  et des  traces corporelles et le souvenir d’en sortir comme rescapée.

    Claudine a peint dans l’ensemble 1000 peintures sur toiles et 300 aquarelles, elle participe de plus à de nombreuses expositions tant en France qu’à l’étranger.

Une nature infiniment grande : Une œuvre infinie :

SAM_4160-copie-1.JPG     Claudine Suret-Canale travaille sur la faune et la flore et les incarne avec un souci infini pour les aligner dans  un espace infiniment grand, et c’est cela le but de ses tableaux qui se lisent dans un ensemble clos.  Ce qui revient à dire que l’espace qu’elle peint se disperse dans l’ensemble de son œuvre et chaque tableau constitue une partie de son puzzle pictural. Il suffit juste de rapprocher  n’importe quel tableau d’un autre pour les voir se compléter formellement et sémantiquement. Pour elle le paysage infini - d’ailleurs c’était le thème choisi pour sa rétrospective à Safi- où des animaux et  la nature prennent place étroitement se prête comme un aspect qui donne au monde son vernis infini.

SAM 4161

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N.B : Une couverture journalistique en langue arabe est à lire sur : Essaouiranews.

Rédigé par raja abdelkader

Publié dans #analyse littéraire

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C
les projets dans l'art une nécessité contre la barabarie
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